
Vladimir Poutine a probablement autorisé la fourniture du missile qui a abattu l’avion du vol MH17 au-dessus de l’Ukraine en 2014. Toutefois, les procureurs chargés du dossier ont annoncé, mercredi 8 février, que les preuves étaient insuffisantes pour justifier de nouvelles poursuites. « Il y a de fortes indications », selon l’équipe d’investigation conjointe (JIT) enquêtant sur le drame, que le président russe, Vladimir Poutine lui-même, avait décidé d’envoyer le missile aux séparatistes ukrainiens.
Cependant, « l’enquête a maintenant atteint sa limite, toutes les pistes ont été épuisées, l’enquête est donc suspendue », a relevé la procureure néerlandaise Digna van Boetzelaer, lors d’une conférence de presse à La Haye. « Les preuves sont insuffisantes pour d’autres poursuites », a-t-elle ajouté. La JIT comprend des représentants des Pays-Bas, de l’Australie, de la Belgique, de la Malaisie et de l’Ukraine, les pays les plus touchés par le crash.
L’appareil de la Malaysia Airlines reliait Amsterdam à Kuala Lumpur lorsqu’il a été touché, le 17 juillet 2014, au-dessus la partie de l’est de l’Ukraine aux mains des rebelles prorusses. L’explosion avait provoqué la mort des 298 personnes présentes à bord.
Vladimir Poutine bénéficie de l’immunité en tant que chef d’Etat
Les enquêteurs ont annoncé que des responsables russes ont reporté la décision d’envoyer des armes aux séparatistes ukrainiens en raison de la présence de M. Poutine à une commémoration du Débarquement en Normandie en France, en juin 2014. Le retard dans l’envoi des armes a eu lieu « parce qu’il n’y a qu’un seul qui décide (…), celui qui est actuellement à un sommet en France », explicite une conversation téléphonique intégrée à l’enquête et diffusée par les enquêteurs lors de la conférence de presse.
Vladimir Poutine bénéficie cependant de l’immunité en tant que chef d’Etat, rendant impossible toute tentative de le poursuivre, ont souligné les enquêteurs. Et d’ajouter : « Bien que nous parlions de fortes indications, le seuil des preuves complètes et concluantes n’est pas atteint. »
Les enquêteurs avaient précédemment conclu que le système de missiles BUK avait été transféré à partir d’une base militaire russe à Koursk, à l’ouest de la Russie, mais ne sont pas parvenus à identifier les soldats ainsi que l’ensemble des responsables du tir qui a détruit l’avion.
L’annonce de cette équipe internationale d’investigation intervient moins de trois mois après qu’un tribunal néerlandais a condamné deux Russes et un Ukrainien pour le meurtre des passagers et des membres de l’équipage du MH17, après les avoir jugés en leur absence. Moscou a nié toute implication et a qualifié le verdict de « scandaleux ».
Profitez de notre offre imbattable - achetez maintenant!

Les juges du procès aux Pays-Bas ont dit, en rendant leur verdict en novembre, que le missile provenait de Russie et que les suspects faisaient partie d’un groupe séparatiste contrôlé par Moscou. Mais ils avaient seulement aidé à transférer le système de missiles en Ukraine, et n’ont pas déclenché le tir.
Discutez de vos besoins avec notre analyste
Veuillez partager vos exigences avec plus de détails afin que notre analyste puisse vérifier s'il peut résoudre votre ou vos problèmes


I am William Abrego, I joined as SEO Director and worked my way up to Associate Digital Marketing Manager in 5 years at Prudour Pvt. ltd. I also have extensive knowledge of on-page and off-page SEO. as content marketing tools and different SEO strategies to promote market research reports and monitor website traffic, search results and strategy development. I believe that I am the right candidate for this profile because I have the required skills and experience.
Lien source : Vol MH17 : Vladimir Poutine a probablement autorisé la fourniture du missile qui a abattu l’avion, selon l’enquête internationale