Tournoi des six nations, Italie-France : l’ouverture d’une année cruciale pour des Bleus ambitieux

Séance d’entraînement de l’équipe de France de rugby à XV, à Marcoussis (Essonne), le 22 juin 2022.

Plus que jamais, la « flèche du temps » chère à Fabien Galthié se rapproche de sa cible. Dès sa prise en charge de l’équipe de France masculine de rugby, à la fin de 2019, l’entraîneur lotois a coché au trait rouge dans le calendrier la date du samedi 28 octobre 2023, jour de la finale de la Coupe du monde de rugby, accueillie par la France.

Après avoir relancé sportivement le XV de France, décroché l’an passé le premier titre des Bleus depuis douze ans et retrouvé les sommets du rugby mondial, le technicien tricolore et ses hommes entament une alléchante année 2023.

A moins de huit mois de la Coupe du monde – du 8 septembre au 28 octobre –, échéance cruciale pour ces Bleus, il serait aisé de présenter le Tournoi des six nations 2023 comme une répétition générale, où le résultat serait moins important que la manière. « Même s’ils se projettent sur la Coupe du monde, les joueurs connaissent l’importance du tournoi qui arrive, évacue l’ancien troisième ligne français Imanol Harinordoquy. D’ailleurs, au vu de la concurrence féroce, le meilleur moyen pour eux de figurer dans la liste pour le Mondial est de réaliser les meilleures performances lors de ce tournoi. »

Depuis qu’il préside à la destinée du XV de France, Fabien Galthié a mis l’accent sur la défense – en s’adjoignant notamment les services du spécialiste anglais Shaun Edwards. Mais hors du terrain, l’ancien numéro 9 des Bleus cultive un tempérament offensif. Et entend l’inculquer à ses troupes, qui commencent les Six Nations dimanche 5 février, à Rome (16 heures), un an après avoir réalisé le grand chelem.

« Est-ce qu’on défend un titre ou est-ce qu’on va chercher un titre ?, philosophait le sélectionneur tricolore, lors du lancement officiel du tournoi, fin janvier à Londres. C’est une question à se poser entre nous. » Rassemblée depuis deux semaines à Capbreton (Landes), l’escouade française a tranché. Présentant le tournoi 2023 comme « un nouveau challenge », le deuxième ligne Paul Willemse a avancé cette semaine que ses partenaires et lui voulaient aller « chercher un autre titre plutôt que de défendre » celui remporté en 2022.

Treize victoires de rang

Autre « challenge » pour les Bleus : prolonger leur série de treize victoires de rang. En cas de nouveau grand chelem, la France égalerait le record codétenu par la Nouvelle-Zélande (en 2016) et l’Angleterre (2017). Un chiffre qui n’a pas échappé au féru de statistiques en tout genre qu’est Fabien Galthié. « Penser à ce record m’émeut et me fait quelque chose », reconnaît l’entraîneur français, conscient d’être « sur une belle série » et désireux de « rester dans le sublime et le merveilleux ». Mais pas question pour lui, comme pour ses troupes, de compter les bouses avant la fin de la foire. D’autant qu’il leur faudra, pour y parvenir, réaliser ce qu’aucune équipe européenne n’est encore parvenue à faire.

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