
La douche glacée prise contre Nice, dimanche 5 février, au stade Vélodrome (défaite 1-3 pour la 22e journée de Ligue 1), a un peu refroidi l’euphorie à l’Olympique de Marseille. Et forcément, la montée d’angoisse qui, depuis plus d’une décennie, assaille les supporteurs de l’OM avant chaque match face au PSG pointe à nouveau le bout de son nez. Mais, à quelques heures du huitième de finale de Coupe de France entre les deux équipes, mercredi 8 février à 21 h 10 – et avant un second déplacement du Paris Saint-Germain à Marseille, en Ligue 1, le 26 février – la planète OM, joueurs comme fans, veut toujours croire que le moment reste propice.
« On sait qu’on est sur une bonne dynamique et ce n’est pas cette défaite qui va nous mettre la tête sous l’eau… Au contraire, on sera prêts », plaidait, dimanche soir, le milieu de terrain marseillais Mattéo Guendouzi, à peine douché après le cauchemar niçois. « Il faut oublier rapidement ce match et se concentrer sur le prochain », enchaînait, à quelques mètres de là, son entraîneur, le Croate Igor Tudor, que l’on n’attendait pas si serein après la déroute des siens.
Promis, juré, l’OM ne sera pas, cette fois, cette équipe psychologiquement vaincue par sa crainte du PSG avant même d’entrer sur la pelouse. Depuis l’élimination en Ligue des champions contre les Anglais de Tottenham (1-2), le 1er novembre 2022, l’Olympique de Marseille s’est métamorphosé. Neuf victoires et un match nul en dix rencontres avant le dérapage niçois. De quoi alimenter une certaine confiance. Et même se sentir de taille à rivaliser deux fois en une vingtaine de jours avec une équipe qui n’a plus perdu au stade Vélodrome depuis novembre 2011. Mercredi, le Paris Saint-Germain sera, en outre, privé de Kylian Mbappé, blessé pour encore au moins deux semaines, et obnubilé par son prochain huitième de finale aller de Ligue des champions contre le Bayern Munich, le 14 février.
Quatorze rencontres à guichets fermés
« Aujourd’hui, les deux équipes ont le même niveau, estime, geste à l’appui, Bernard, 67 ans, fan de l’OM depuis 1969. Sportivement, les Parisiens sont prenables. Collectivement, ils jouent mal… Le problème, cela reste leurs individualités. » Abonné en tribune Ganay du Stade-Vélodrome, le supporteur n’a pas hésité au moment de régler sa place – 59 euros – pour le match de mercredi. « La Coupe de France, ce n’est pas compris dans l’abonnement. Mais, pour battre Paris, c’est le moment ou jamais », se convainc-t-il.
Comme lui, plus de 64 000 Marseillais ont bondi dès que la billetterie a été ouverte. Un engouement dans le droit fil d’une saison où l’OM vient d’enchaîner quatorze rencontres à guichets fermés. Du jamais vu. Face à Nice, ils étaient 65 200. Soit la troisième affluence de l’histoire, dans ce stade rénové en 2014. Contre Paris, un total approchant devrait être atteint.
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Lien source : Coupe de France, OM-PSG : pour les Marseillais, « c’est le moment ou jamais pour battre Paris »